TIV – Tout savoir, ou presque

Une séance de TIV, en détail …

Comme chaque club de plongée adhérent de la FFESSM, notre club dispose de son propre espace sur l’application de suivi des inspections visuelles de la « fédé ».

Poste de travail, au local technique.

Toutes les bouteilles ont un numéro officiel de référence et une correspondance au niveau du club. Un carnet de bord « en ligne » permet de suivre et d’enregistrer toutes les interventions sur chaque bouteille, y  compris les dates et les noms des intervenants TIV.

 


On inspecte l’extérieur du bloc

 

Pour commencer, on observe avec minutie l’extérieur de la bouteille :  dans ce but, elle doit être totalement déshabillée. On enlève le socle de la bouteille à l’aide d’un maillet puis on retire délicatement le filet … un peu comme son « bas à résilles ».

 

 

Puis la bouteille est totalement vidée dans une bassine d’eau, afin d’éviter le gel de la robinetterie. En effet, la sortie de l’air comprimé contenu dans la bouteille sans décompression (+/- 200 bars) engendre un effet thermique froid. C’est une opération un peu bruyante, le risque est « seulement » de réveiller les voisins du local technique  😕

 

 

L’étape suivante nécessite de dévisser la robinetterie, avec le même maillet. En présence de rouille sur l’extérieur de la bouteille (cf photo par exemple), on ponce la zone avec du papier de verre.

 

 

 


Puis on examine attentivement l’intérieur

A cet effet, une petite lumière au bout d’un fil est introduite à l’intérieur de la bouteille (parce que sinon c’est un peu comme regarder dans un trou noir). Surprise : il faut intervenir, ou pas …

 

 

Piqures de rouille à l’intérieur ? on utilise les grands moyens avec le « hérisson » (c’est comme un plumeau, mais sans plumes !). Il s’agit longue tige parsemée de petits filaments (un peu comme des fils de tampon Jex) fixée sur une perceuse. En tournant à une vitesse élevée, cet outil va atténuer ou effacer les points de rouille.


 

Le hérisson peut être utilisé à sec et il faut alors rincer la bouteille, puis la sécher avec une tige chauffante introduite dedans (comme un fer à boucler mais avec des trous et pour des très très longs cheveux). C’est facile, mais aussi long qu’une mise en plis  😉

Si cela ne suffit pas, on utilise le hérisson version aquatique : à pratiquer plutôt à l’extérieur. Et on n’oublie pas la séance de séchage obligatoire. A la suite de ces opérations, il faut de nouveau inspecter l’intérieur des bouteilles.

 


Enfin, c’est le tour de la robinetterie

On applique du silicone (c’est un peu comme de la vaseline) sur les joints  et  les parties métalliques nettoyées soigneusement.

On examine attentivement l’état du filetage, et on vérifie la conformité de son diamètre.

 

 

 

Il reste encore à effectuer quelques raccords de peinture (c’est comme Picasso : il y a du jaune partout, mais ce n’est pas le même) de façon à ne laisser ni rouille, ni rayure. Et on laisse sécher.

 

 

La séance se termine bientôt :  il est temps de revisser la robinetterie, remettre le filet puis le socle !

 

 

 

 

Pour finir, on vérifie le bon enregistrement des opérations sur le carnet de bord (c’est comme le journal intime de la bouteille).

 


Et maintenant que tu as vu … « T’es Invité à Venir »

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